vendredi 22 décembre 2006

Joyeuses fêtes

Je profite des fêtes de Noël pour me mettre pendant une semaine en "stand bye".

Je vous souhaite donc de très bonnes fêtes et une heureuse année 2007 !

J'aurais le plaisir de vous retrouver dès le 2 Janvier afin d'évoquer le sujet des GPS dans ce blog.

Rémy Poulachon

jeudi 21 décembre 2006

Dossier "Mobilité" dans 01 DSI

A lire : un dossier assez complet sur l'impact des services nomades dans les entreprises françaises.
Ce dossier est paru le 15 Décembre dans 01 DSI sous le titre "Nomadisme, nouvelle frontière de l'entreprise" ("Vers un futur sans ruptures dans les processus de travail")

mercredi 20 décembre 2006

Interview sur Mobile Office 2006

Le fichier stream de mon interview lors du dernier Mobile Office 2006 est accessible à l'adresse :
http://www.tivipro.com/mo2006/WEBTV.php?id=131

Evolutions du marché de la mobilité en France

Vous trouverez ci-après un résumé de l'article du Journal Du Net du 20/12/2006 présentant les évolutions du marché de l'informatique nomade.

"
JDN Solutions :En matière de mobilité, quels sont les projets informatiques qui ont émergé en 2006 ?
Remy Poulachon: La grosse application de 2006, c'est la messagerie mobile. Pourtant, en matière de mobilité, c'est quelque chose que nous connaissons depuis bien longtemps. De plus en plus d'entreprises françaises veulent doter leurs responsables de terminaux mobiles. Parallèlement, ces derniers ont évolué vers des interfaces et une ergonomie plus conviviales. Ce mouvement a commencé à partir du BlackBerry 8700, suivi par les solutions Microsoft intégrant du push mail depuis Exchange Server 2003 SP2. De nouveaux concurrents à BlackBerry, comme Seven, Visto ou OneBridge apportent une approche intéressante de PDA multiplate-forme. Elle représente une alternative crédible car il y a eu beaucoup de critiques de sécurité sur le système BlackBerry.

De quelles craintes s'agit-il concernant la sécurité du BlackBerry ?
BlackBerry utilise un NOC [ndlr : Network Operating Center], un serveur relais extérieur hébergé en Angleterre. La crainte des entreprises françaises porte sur le fait de laisser la possibilité aux gouvernements anglais ou américain de capter des messages échangés par les entreprises françaises. Je pense que cette crainte est un peu exagérée toutefois. Les solutions concurrentes n'utilisent pas de serveur relais, tout est géré dans l'entreprise.

Ces projets de messagerie mobile ne vont-ils favoriser la création d'autres applications mobiles ?
La messagerie fait office de cheval de Troie. Les utilisateurs nomades se retrouvent vite frustrés, et souhaitent pouvoir accéder à des tableaux de bord, à d'autres applications B-to-B. L'application où la mobilité est attendue concerne d'abord l'informatique décisionnelle sur BlackBerry. Nous avons développé cette année une application métier mobile pour le compte d'une PME francaise. 300 techniciens de maintenance peuvent y accéder en déplacement, et utilisent un BlackBerry en remplacement du PDA.
Le BlackBerry dispose de plusieurs avantages. C'est un appareil fermé, qui ne permet donc pas d'ajouter des applications sur son terminal mobile, par exemple des vidéos. D'autre part, ce terminal ne peut pas s'ouvrir à l'extérieur par WiFi, comme un PDA, et il est désormais administrable à distance par les équipes d'exploitation.
...."

La suite sur le journal du Net : http://solutions.journaldunet.com/itws/061220-it-micropole-univers.shtml

mardi 19 décembre 2006

Applications métiers sur Blackberry : le nouvel eldorado ?

Ayant lancé l'activité Blackberry (installation, paramétrage, développement) pour ma société il y a plus de 4 ans, je trouve intéressant de s'attarder quelque peu sur le "phénomène".

Aujourd'hui, le Blackberry reste incontournable lorsque l'on évoque la messagerie Mobile Professionnelle. En effet, que reprocher à cet outil ?



  • Le manque de "sécurité" ? . Soyons clair, en effet le Blackberry utilise un relais en Angleterre qui transite les informations des serveurs Exchange/Domino vers le terminal Mobile et réciproquement. C'est évidemment un point négatif pour les administrations françaises, respectueuses de la confidentialité des mails échangés. Mais n'oublions pas également qu'aucun message en clair reste stocké sur ce fameux relais et que l'ensemble des transactions est crypté en Triple DES. Sur ce point, Microsoft a très rapidement réagit en prônant la solution Exchange 2003 Server SP2 comme étant une solution fiable et sécurisée puisque s'intégrant entièrement dans l'entreprise et ne nécessitant pas de relais externe. D'ailleurs, d'autres sociétés proposait depuis longtemps des solutions équivalentes telles que OneBridge, Visto, Good, Seven...

  • Le coté "non sexy" de l'appareil. En effet, face aux téléphones mobiles de type Razr ou Sony, le Blackberry 8700 (et même dans une moindre mesure le "Pearl") fait pale figure mais gardons à l'esprit que sa vocation première est d'accéder en "push" à l'ensemble des mails, agenda de l'entreprise, et dans cet exercice il surpasse sans contestation tous ses compétiteurs.

  • Les "applications métiers". Il manquait à cet appareil nomade, de véritables applications afin de le faire définitivement basculer vers le monde professionnel. En effet, à l'heure actuelle, l'acquisition des Blackberry par les entreprises est à usage unique : l'accès au PIM de l'entreprise.

A mon goût, RIM n'a pas assez communiqué sur le potentiel énorme des applications métiers sur son appareil. Car, la combinaison de la technologie "push" où RIM excelle, avec le développement vertical ou horizontal d'une application métier permet de proposer des solutions très puissantes.

Ayant développé une très grosse application sous Blackberry avec mes équipes, j'ai pris conscience (il y a 3 ans maintenant) que bien exploité, et avec les bons outils, le Blackberry pourrait convaincre nombre de ses détracteurs qui voyait en lui un simple "pager" évolué.

Des applications mais pour qui ?

  • Pour répondre à cette question, il suffit de s'intéresser aux principaux possesseurs de Blackberry en France. Il s'agit pour la plupart de PDG, VIP, responsables d'activité.. Des personnes souvent sollicitées par mail et qui gèrent une activité spécifique au sein de leur entreprise. Pourquoi alors ne pas leur "offrir" un accès à des tableaux de bord synthétiques reprenant l'activité ou une partie de l'activité qu'ils gèrent et ce, sur le terminal nomade qu'ils utilisent tous les jours. La BI (Business Intelligence) Mobile est une réalité qui prend tout son sens avec le Blackberry puisque la solution allie simplicité, souplesse, intégration et rapidité.

Comment développer sous Blackberry ?

Le développement Blackberry s'appuie sur le module MDS (Mobile Data Service) présent sur le serveur BES (Blackberry Entreprise Server). De nombreux outils existent dont l'outil préconisé par RIM même (JDE) permettent de créer des applications "Off-line/On-Line" de manière native.

Une autre approche que je trouve particulièrement intéressante surtout dans le mode "consultation" est la technologie gratuite MDS Studio , basée sur l'utilisation de Web Services. En effet, la complexité du développement sur Blackberry est masquée par un runtime se chargeant de l'interface, du stockage des données et du rapatriement en mode "push" des informations. Le "développeur" s'attachant plus particulièrement à développer les objets métiers sous la forme de Web Services, le "désigner" se concentrant sur l'aspect graphique de l'application.

Je pense que c'est par ce genre d'outils que Blackberry trouvera sa place face à des terminaux "classiques" sous Windows Mobile. Est ce là la fameuse "killer application" que Rim attendait ?

Attendons de voir les prochaines évolutions du produit et surtout la façon dont l'éditeur va le promouvoir pour évaluer sa pénétration sur le marché français.

lundi 18 décembre 2006

PDA : un choix cornélien

ATMobile présente une nouvelle gamme de terminaux sous Windows Mobile

On ne compte plus à l'heure actuelle le nombre de déclinaison de PDAs basés sur le système d'exploitation de Microsoft. En tant que préconisateur d'outils pour nos clients, je suis de plus en plus confronté à ce difficile choix tant le panorama des PDA communiquants ou non est immense !

Ce qu'il faut retenir en premier lieu, c'est trouver un outil correspondant aux besoins des usagers et non l'inverse !
Intégrer le facteur humain très tôt dans le processus projet d'une solution nomade permet rapidement de déterminer les véritables besoins fonctionnels et les capacités des futurs utilisateurs. Il est ainsi nécessaire de se préoccuper des questions suivantes (sans ordre préétabli) :
  • Est ce que l'application nécessite beaucoup de saisie ?. Dans ce cas privilégions un PDA muni d'un clavier ou d'un portable PC (suivant les autres questions)
  • Est ce qu'il est nécessaire d'envoyer l'information du terrain vers le central à tout moment ? (cela permettra d'aiguiller vers le choix d'un terminal communiquant ou non)
  • Est ce que des informations doivent être présentées à une large audience ? Dans ce cas, on privilégiera un terminal intégrant un grand écran ou possédant une connectivité permettant de le faire (mais tout en restant nomade, ne l'oublions pas !)
  • ...
il y a ainsi énormément de questions à se poser avant l'acquisition de terminal nomade pour ses équipes, elles peuvent être rassemblées sous la forme d'un arbre de décision . Je pense écrire cet arbre prochainement dans ce blog car il permet de définir précisément les critères indispensables à tout projet nomade (en dehors de l'applicatif proprement dite).

Quoi qu'il en soit, la première difficulté à l'heure actuelle est de sélectionner le bon PDA sous Windows Mobile tant la couverture est importante ! mais qui s'en plaindrait ?

vendredi 15 décembre 2006

Stylo électronique Anoto

Il y a plus de 4 ans, nous avions décidé de nous attacher à intégrer la technologie Anoto permettant de gérer des "formulaires électroniques".

La technologie fortement "audacieuse" était simple. elle combinait un papier (standard en terme de grammage) mais "tramé" (constitué d'un ensemble de points tous uniques sur la page et dans le monde entier) avec un stylo muni d'une bille (il faut laisser un trace écrite sur la page!) et d'une mini caméra qui prenait une photo lors de chaque pression sur la bille. L'ensemble des données de la page (en fait des positions X-Y) étaient stocké dans une mémoire interne pouvant contenir jusqu'à 50 pages A4 !

Il suffisait par la suite, suivant la nature du stylo (bluetooth et/ou Usb) de déverser son contenu sur votre portable ou votre téléphone mobile et d'y associer un logiciel de reconnaissance de caractère (car celui présent sur le stylo était plus que "simpliste) pour décrypter en "langage clair" les données envoyées.

Nous avions à l'époque développé une application professionnelle à destination des médecins pour la gestion des ordonnances. Cela nous a permit rapidement de déceler les avantages/inconvénients de cette technologie.
En résumé :
  • Le stylo électronique ne permet pas de revenir en arrière sur des erreurs par exemple. Même s'il est possible d'inventer un système 'intelligent' permettant d'indiquer l'erreur (un case à cocher supplémentaire par exemple)
  • Le stylo électronique est un moyen d'acquisition passif, c'est à dire qu'il ne permet pas de contrôler la saisie d'un champ en temps réel (règles de gestion sur le contrôle d'un champ de type date par exemple).
  • Le stylo électronique communique aisément avec les technologies des constructeurs "habilités" tels que Sony,Nokia, Hitachi, Logitech. Par contre, certains problèmes sont à noter avec d'autres types de terminaux.
  • Le système de facturation est assez lourd à gérer et nécessite un ensemble d'acteurs importants.

L'annonce récente par Anoto d'un contrat japonais portant sur un nombre impressionnant de formulaires ne peut à mon avis masquer l'échec relatif de cette technologie ambitieuse. Le manque d'un bureau local en France ainsi que des références solides a contribué à sa non prolifération dans les entreprises alors qu'elle avait parfaitement sa place.

Le stylo électronique appartient à une génération d'outil de saisie de l'information qui, combinée avec d'autres prend tout son sens dans l'environnement nomade de notre société. L'information "intelligente" doit être accessible par tous moyens technologiques de manière transparente. Associée l'encre à l'informatique est le premier pas vers cette nouvelle forme de communication.

Le successeur de Palm OS accumule les retards

"L'éditeur Access qui a acquis la société PalmSource éditrice du système Palm Os prend du retard dans la livraison des premières versions de son prochain système d'exploitation pour smartphone : ALP (Access Linux Platform)"

Ayant développé il y a quelques années des applications professionnelles sur le terminal PALM (de type II à l'époque !) je ne peux qu'être attristé par le futur devenir de cet outil.

En effet, à mon humble avis, Palm Source/Palm OS n'a pas su intégrer dans son Business Plan, les nouveaux besoins professionnels des entreprises tels que la connectivité aux PC, la gestion des emails, les applications verticales.

Entendons nous bien, Palm Os est un excellent outil dans son ancienne forme et répondait à 100% aux besoins de l'utilisateur qui était à prédominance des particuliers.

L'évolution de la plateforme a été sclérosée par sa propre genèse. En effet, afin de répondre aux attentes des millions d'utilisateurs, PALM a préféré ne pas opérer de "rupture technologique" pour continuer à bénéficier de son "immense ludothèque", à contrario, il a du laissé de "coté" les nouvelles innovations tels que Bluetooth, Wi-fi et appareil photo numérique intégré (même si Palm s'est rattrapé il y a quelques années avec la gamme Tréo).

Ayant tous les jours des contacts clients sur des projets Mobilité, je ne peux malheureusement que constater que ceux-ci ne souhaitent plus équiper leurs flottes d'appareils Mobiles sous plateforme PalmOs, la tendance s'inversant radicalement vers des solutions Windows Mobile. Cela est navrant quand on se souvient de la répartition en CA des terminaux nomades il y a quelques années. Palm Os s'octroyait alors plus de 70 % du marché des PDA !

Concernant cette nouvelle orientation vers un système d'exploitation de type "Linux like", cela me laisse sceptique. En effet, à l'heure actuelle sur le marché PDA entreprise français, il n'y a que quelques unités vendus sous ce système (je pense au ZAURUS de Sharp) et réservés aux "aficionados du système d'exploitation libre".

L'effort, on le sait et on le constate auprès de nos entreprises est à apporter sur la simplicité d'utilisation et sur la parfaite intégration technologique dans le modèle de l'entreprise (accès à la messagerie, couverture Wi-fi, partage des fichiers), si Access et son ALP souhaitent être un nouvel acteur dans le paysage déjà fortement "consolidé" des PDA, il devra allier simplicité et puissance et détourner les usagers de plus en plus nombreux des "Windows Mobile Inside" et des "Blackberry Addicts".

Cela me semble très compliqué à l'heure actuelle et surtout peut être trop tard par rapport aux demandes de plus en plus précises des entreprises.

Est ce la mort annoncée de Palm OS ?, ne tirons pas trop vite de conclusions, l'histoire nous ayant plus d'une fois bien surpris , surtout dans ce monde complexe qu'est l'informatique nomade.

Ma première réaction

Et voilà, je me plonge comme tant d'autres dans la mise en oeuvre d'un blog dont le sujet m'accapare depuis plusieurs années : la mobilité ou services nomades.

Ayant créé la division Mobilité de deux grandes SSII Parisiennes et après avoir animé plusieurs conférences et rédigé quelques articles sur le sujet, je me sens enfin prêt pour partager cette "passion" avec d'autres.

Ma priorité étant de réagir aux différentes annonces (et il y en a plus d'une par jour actuellement) se rapportant au monde de la mobilité que ce soit en terme technologique (nouveaux PDA, nouveaux terminaux,...) mais également fonctionnel (nouveaux usages).
Je crois beaucoup en l'essor des services et technologies rendant l'homme professionnel véritablement autonome et maître de ses décisions sur le terrain. Cependant, l'afflux d'informations nuit je le crois, à la compréhension de ce que pourrait apporter la mobilité pour nous usagers, et ce, dans la vie tous les jours.

Je n'effectuerais pas de tests sur le matériel, sur les logiciels car je pense que nos confrères de la presse écrite et du "monde On-line" font cela très bien, je me concentrerais uniquement sur ce que peut apporter telles ou telles annonces, quelles sont les conséquences positives ou négatives associées.

En espérant fournir des informations suffisamment "ciblées" et des analyses tirant partie de ma propre expérience professionnelle, j'espère rencontrer sur la route de ce "blog", des utilisateurs tout aussi passionnés que moi sur le sujet de la Mobilité.

Merci

Rémy Poulachon